Provost_Line_opt (1)Alors que, pour plusieurs, les retombées du travail final de l’EMBA McGill HEC Montréal s’appliquent dans leur vie de gestionnaire, d’autre, comme Line Provost, diplômée de l’EMBA McGill HEC Montréal, voit aussi le fruit de leur travail de recherche récompensé grâce à la publication de leurs résultats sous forme d’articles scientifiques.

En effet, Sylvie St-Onge, professeure titulaire à HEC Montréal et superviseure du travail final de Line Provost lors du programme EMBA, nous a appris que l’article intitulé «L’identité professionnelle des gestionnaires des organisations de la santé : un sale boulot requérant un courage managérial ?» et basé sur le rapport de recherche de madame Provost, a été publié récemment dans la revue scientifique électronique en libre accès Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé (PISTES). Cette revue privilégie les approches de recherche prenant en compte le travail réel et s’intéresse particulièrement aux thématiques innovantes sur le travail et la santé tels que les entretiens semi-dirigés en profondeur menés auprès de gestionnaires de la santé par Line Provost, elle-même gestionnaire dans le domaine de la santé.

Voici le résumé de l’article :

Bien que les gestionnaires des organisations de soins doivent relever des défis croissants, cette profession semble souvent dépréciée et critiquée. En s’appuyant sur les concepts d’« identité sociale » et d’« identité professionnelle » de même que sur celui de « sale boulot », notre étude explore les menaces identitaires vécues par les gestionnaires de la santé et les stratégies qu’ils déploient afin de les surmonter. Les résultats confirment que les gestionnaires de la santé participants, surtout ceux qui ne sont pas médecins, perçoivent être considérés comme des bureaucrates sans cœur et inefficients, tant au sein de leur établissement qu’à l’extérieur de celui-ci. Ils tendent à combattre ces stigmates en recourant à diverses stratégies offensives et défensives. En outre, d’une part, ils cherchent à expliquer leur valeur ajoutée et leur « humanité » et d’autre part, ils valorisent le courage managérial que nécessite la prise de décisions difficiles dans leur emploi.

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