Manon Jeannotte, diplômée de l’EMBA McGill-HEC Montréal en 2016, a récemment été nommée directrice de l’École des dirigeants des Premières Nations (EDPN). En septembre 2014, Manon avait été la première récipiendaire de la bourse dédiée aux gestionnaires d’origine autochtone de l’EMBA McGill-HEC Montréal.

«Étant de nature positive et en recherche constante de solutions, l’EMBA a été un point tournant dans ma carrière. Mes réflexions m’ont amené à chercher des solutions pour un succès des Premières Nations au Canada.

Je cherchais à créer de la valeur pour nos Nations et ainsi avoir un impact positif pour nous et la société civile.

Ces notions acquises lors de mon passage à l’Executive MBA m’ont permis de contribuer à la mise sur pied de l’École des dirigeants des Premières Nations. Elles m’accompagneront dans mes réflexions et mes décisions comme c’est le cas depuis mon 1er jour à l’EMBA McGill-HEC Montréal. »

Co-initiatrice du projet EDPN, Manon Jeannotte cumule plus de 20 ans d’expérience auprès des Premières Nations, tant en politique et en gouvernance que pour la défense des droits de ses pairs. Élue pendant 12 ans au Conseil de sa communauté (la Nation Micmac de Gespeg), elle se consacre depuis déjà quelques années à accompagner les Premières Nations dans la mise en place de leur développement des affaires et de leur gouvernance.

« C’est avec fierté et humilité que j’ai accepté le poste de directrice de l’EDPN. Cette école est la concrétisation d’un rêve que plusieurs d’entre nous portent depuis longtemps, et en assumer la direction aujourd’hui est un privilège pour moi. L’EDPN est la jonction entre les apprentissages de niveau universitaire et les pratiques issues des réalités des Premières Nations. C’est une école qui regarde vers l’avenir avec confiance », confie Mme Jeannotte.

Pour Me Ken Rock, également co-initiateur du projet EDPN et diplômé de l’EMBA McGill-HEC Montréal en 2013, « le choix de Manon Jeannotte pour assumer le rôle de directrice de l’EDPN allait de soi. Ayant le privilège de la côtoyer depuis des années, je sais qu’elle porte en elle les valeurs et les connaissances qui sont propres aux Premières Nations et qui distingueront l’EDPN des autres institutions d’enseignement. Je tiens à la féliciter pour sa nomination, et je lui offre toute ma collaboration et mon support ».

« L’EDPN souhaite devenir un catalyseur d’initiatives pour stimuler, encadrer, et enrichir l’autodétermination des Nations, afin d’ultimement améliorer les conditions socioéconomiques des communautés.  Il ne fait aucun doute que la nomination de Manon est une excellente nouvelle, puisqu’elle représente elle-même, du fait de son parcours professionnel, le renouveau et la vivacité du leadership autochtone », conclut Serge Lafrance.

L’École des dirigeants des Premières Nations (EDPN), propulsée par l’École des dirigeants HEC Montréal, est une nouvelle école de gestion pour et par les Premières Nations offrant des formations universitaires qualifiantes de courte durée dans les communautés, en ligne, et à Montréal. Avec pour objectif de renforcer les compétences des leaders en combinant les savoirs ancestraux aux meilleures pratiques en gestion contemporaine, plusieurs programmes s’adressant aux élus, aux administrateurs, aux dirigeants, ainsi qu’aux entrepreneurs issus des Premières Nations, sont ou seront offerts prochainement. D’autres clientèles pourraient s’ajouter. Unique en son genre, l’EDPN rassemble des professeurs de HEC Montréal et des formateurs issus des Premières Nations.