Photographiés: Professeur Alain Pinsonneault, Robert Auclair, Marianne Vandenbosch

Robert Auclair, un participant actuel du programme, partage un moment avec ses pairs en l’honneur et à la mémoire de toutes les Premières Nations, Inuits et Métis sur la dévastation que les pensionnats canadiens ont eue sur leurs cultures.

Le 3 juin, des rubans oranges ont été distribués et portés par la classe en souvenir des enfants et des familles impliqués – de près et de loin – dans la découverte de 215 enfants enterrés sur le terrain de l’école de l’ancien pensionnat de Kamloops. Après une minute de silence pour honorer ces enfants blessés et perdus dans cette tragédie, notre collègue Robert, membre de la Nation Crie d’Eeyou Istchee et agent de développement des affaires pour CREECO, s’est adressé à la classe.

Robert a partagé de bons souvenirs de ses grands-parents, dont la force de caractère combinée à leur mode de vie traditionnel, et à leur éloignement géographique ont peut-être contribué au fait que sa mère n’a fréquenté le pensionnat que pendant deux ans à l’adolescence. Robert a raconté que récemment, dans une entrevue, un professeur autochtone de l’ouest du Canada a déclaré qu’on croyait que ce traumatisme causé par le système des pensionnats pouvait mettre jusqu’à cinq générations à guérir.

Robert, dont la défunte mère était elle-même une survivante des pensionnats indiens, a exprimé une profonde tristesse et douleur pour les personnes directement touchées par les horribles découvertes à Kamloops et des événements similaires ailleurs au pays. Ce que nous appelons les pensionnats canadiens étaient des « pensionnats » pour les peuples autochtones financés par le gouvernement Canadien et gérés par différentes églises, la plus grande étant l’Église catholique Romaine.

Ces écoles ont causé un tort énorme et durable aux enfants autochtones et à leurs familles en les retirant de leurs familles, en les privant de leurs langues ancestrales et de leurs cultures, en exposant bon nombre d’entre eux à des abus physiques et sexuels et à l’émancipation forcée. Les cicatrices profondes et les impacts de ce traitement des Premières Nations, Inuits et Métis persistent. Les histoires existent et font surface – ​​nous devons écouter et apprendre, afin que nous puissions tous travailler ensemble vers un chemin continu vers la réconciliation.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’ère des pensionnats, veuillez visiter le site Web du Centre national pour la vérité et la réconciliation à https://nctr.ca