Après avoir réussi les modules du programme, chaque participant de l’EMBA McGill-HEC Montréal réalise un travail final. Le travail porte sur un enjeu majeur abordé de façon approfondie et propose des solutions ou stratégies concrètes. Amélie Faubert, diplômée de l’EMBA McGill-HEC Montréal en 2021, a décidé d’étudier «l’Art du réseautage au féminin».

Meilleur papier final – EMBA 2021

Détentrice d’un PHD en médecine expérimentale de l’Université McGill et ayant détenu plusieurs postes de dirigeante dans l’industrie pharmaceutique, « l’Art du réseautage au féminin » était un sujet bien loin du champ d’expertise d’Amélie.

Parmi tous les papiers finaux rédigés par ses collègues de classes, celui d’Amélie, supervisé par la professeure Sylvie Saint-Onge, a été sélectionné comme «Meilleur papier final 2021» – un prix remis chaque année, par les directeurs du programme EMBA après avoir lu tous les papiers finaux.

« Recevoir ce prix fut une grande surprise pour moi. J’ai eu la chance unique de participer au programme EMBA avec une cohorte de professionnels et de dirigeants talentueux qui ont tous travaillé très forts afin de compléter le programme», nous a confié Amélie.

L’Art du réseautage au féminin

Le papier d’Amélie met en lumière certains points importants tel le faible nombre de femmes dans les sphères exécutives, malgré les progrès importants réalisés dans les dernières années.

Bien que le réseautage soit traditionnellement proposé comme levier favorable à la progression professionnelle des femmes, peu de recherches ont porté sur le réseautage parmi les dirigeantes. Amélie a donc rencontré 20 dirigeantes, responsables de réseaux de femmes, coachs et accompagnateurs professionnels.

 « Nous nous sommes penchés sur l’identification des facteurs de succès d’un réseautage favorable à la progression professionnelle des femmes dirigeantes. »

Les résultats ont pu confirmer un lien entre l’implication dans les réseaux et l’avancement professionnel des femmes dirigeantes.

« Des réseaux larges et diversifiés avec liens étroits et de qualité formés avec certains contacts sont aussi les plus convoités. Les bénéfices reliés au réseautage sont variés et peuvent avoir un impact tant au niveau personnel que professionnel. Le risque le plus grand relié au réseautage est de manquer de discernement ou de perdre sa crédibilité. Plusieurs qualités sociales sont requises pour bâtir et maintenir un réseau efficace. Finalement, faire un suivi régulier avec les membres de son réseau représente le facteur de succès le plus souvent souligné par nos répondantes afin de maintenir un réseau efficace. »

L’impact du travail final

Le travail final d’Amélie proposait également certains outils afin de mieux planifier stratégiquement la mise en place et le maintien d’un réseau. Elle a d’ailleurs mis en pratique ses nouvelles connaissances sur le réseautage afin d’obtenir son nouvel emploi à titre de directrice du développement des affaires chez My Intelligent Machines.

« Mon cheminement professionnel m’a fait évoluer d’un rôle à l’autre, souvent aux antipodes de mes expériences antérieures, mais toujours au sein de l’industrie pharmaceutique et de la biotechnologie. Pour mes quarante ans, je me suis offert un MBA Exécutif. Ayant toujours œuvré dans le domaine pharmaceutique et des biotechnologies, je désirais profiter du meilleur programme possible pour agrandir mes horizons professionnels. […] J’ai beaucoup réfléchi sur le réseautage, aux nouvelles possibilités qui pourraient s’offrir à moi, si la bonne approche était mise de l’avant et comment ma démarche soutenue pourrait me permettre d’atteindre des postes importants au sein de l’exécutif. »

 

Marianne Vandenbosch, directrice administrative de l’EMBA, professeur Alain Pinsonneault, co-directeur de l’EMBA, Amélie Faubert, professeure Sylvie Saint-Onge